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 Interview Domenech (Ukraine-France)

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AuteurMessage
frederhik
Admin



Nombre de messages : 67
Age : 45
Date d'inscription : 04/11/2007

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MessageSujet: Interview Domenech (Ukraine-France)   Interview Domenech (Ukraine-France) Icon_minitimeLun 19 Nov - 0:39

Domenech: "Ça ne change rien"


18/11/2007 - 18:18
Propos recueillis par Yannick SAGORIN
De Sports.fr, à Clairefontaine

S'il ne boudait pas son plaisir ce dimanche à Clairefontaine, au lendemain d'une victoire de l'Italie en Ecosse synonyme de qualification des Bleus pour l'Euro 2008,
Raymond Domenech tient absolument à ce qui l'équipe de France se forge
dans l'adversité. Le soulagement ne change ainsi rien à ses plans. En Ukraine ce mercredi,
le sélectionneur tricolore vise ouvertement la gagne malgré l'absence
d'enjeu. Histoire de prouver que la France ne doit son précieux sésame
austro-suisse qu'à elle-même.



Interview Domenech (Ukraine-France) 39317domeDomenech est apparu détendu mais déterminé ce dimanche à Clairefontaine. (Maxppp)
A l'heure de la qualification, que retenez-vous de cette campagne éliminatoire qui s'achève ?

Les deux claques contre l'Ecosse m'ont particulièrement marqué.
Paradoxalement, ce sont vraiment ces deux défaites qui ont compté dans
ces qualifications, en semant le doute dans les esprits, en nous
mettant sous pression. Et pourtant, je retiens que nous avons toujours
eu notre destin en mains. Le plus inquiétant en football, c'est d'être
dépendant des résultats des autres. Et ça, nous nous le sommes épargné.



Avez-vous fêté la qualification samedi soir ?

Pour tout vous avouer, nous avons bu une coupe de champagne ce midi
(dimanche, ndlr). Les trois quarts des joueurs ne boivent pas mais tout
le monde a trinqué. Il fallait marquer le coup. Ne serait-ce parce que
c'était un vrai bonheur de voir tous les gars avec le sourire ce matin.
Il faut savoir fêter ce type d'événements. Ça fait partie de la vie
d'un groupe.



Tirez-vous une satisfaction personnelle de cet accomplissement ?

Non. Ce qui m'importe, c'est la continuité de l'équipe de France. Je
bénéficie du travail de tout le monde. J'apporte un élément. Pour moi
ce n'est pas un qui fait par rapport aux autres. Tout le monde a une
fonction. Quand ça marche, c'est que tout le monde a bien fonctionné.
Quand ça ne marche pas c'est qu'il y a eu un souci quelque part. Un
pays de football comme la France se doit d'être représenté dans chacune
des grandes compétitions internationales. En fait, je ne trouve pas ça
gratifiant, je trouve ça normal...



La qualification est-elle devenue si ordinaire que cela pour l'équipe de France ?

Non ce n'est pas ordinaire, mais cela doit le devenir. Les Espagnols,
les Italiens raisonnent comme cela. Ancrer cela dans l'esprit des
joueurs français, c'est leur donner davantage de confiance qui fait que
l'on aborde les matches en n'ayant pas peur. Ce sont les autres qui
doivent avoir peur.



Dans quel état d'esprit allez-vous aborder le match face à l'Ukraine ?

C'est notre premier match de préparation à l'Euro ! Une rencontre dont
il va falloir tirer un maximum d'enseignements, pour les jeunes
surtout. C'est une bonne occasion pour eux de s'étalonner. En plus, je
ne sais pas pour quelle raison mais j'ai cru comprendre que les
Ukrainiens avaient la ferme intention de nous battre. Et puis au-delà
de ça, c'est important pour nous de démontrer qu'on ne doit notre
qualification pour l'Euro à personne.



Vous regrettiez presque que les joueurs n'aient pas à jouer ce fameux match couperet en Ukraine...

On aura des matches qui ressembleront à cela très prochainement. En
février et mars, on aura un match en Espagne et un en Angleterre. Ces
rencontrent permettent de sonder une équipe. Ce sont des matches qu'on
ne peut se permettre de manquer à quelques mois de l'Euro.



"Je ne suis pas du genre à condamner les gardiens"



Avez-vous l'intention de faire jouer davantage les jeunes étant donné le contexte ?

Non, cette qualification ne change rien à mes plans. Je ne vais pas
mettre sur le terrain une équipe de jeunes sous ce prétexte. Je tiens
absolument à ce qu'il y ait un équilibre entre cette jeunesse
talentueuse et l'expérience de nos éléments cadres. Sans cette mesure,
ce serait les sacrifier que de les envoyer tous prématurément dans le
grand bain.



Tous les joueurs sont-ils opérationnels pour ce match de mercredi ?

Seul Florent Malouda ne sera pas du voyage en Ukraine. Il a d'ailleurs
déjà quitté Clairefontaine. Il y a un petit doute également concernant
Mathieu Flamini. On verra selon ce que ça donne à l'entraînement.
Thierry Henry, Nicolas Anelka, tous sont en capacité de jouer.



Les entraîneurs de Toulalan ou Anelka avaient émis le souhait que
ces derniers ne jouent pas face au Maroc et vous les avez fait entrer
en jeu...


Je ne gère pas l'Equipe de France pour faire plaisir aux entraîneurs ou
pour préparer les joueurs à leur retour en club. Je définis mon équipe
en fonction de ce que je veux voir sur le terrain et en mesurant qui a
besoin de jouer. Bien entendu, je consulte les calendriers de chacun et
je sais en tenir compte lorsqu'un joueur a besoin de souffler. Je ne
suis pas fou. Seulement, il est hors de question que je fasse des
gestes pour les uns et pas pour les autres.



Mickaël Landreau est-il sorti marqué du match contre le Maroc ?

Non, pas plus que quiconque. En tout cas, personnellement je ne suis
pas du genre à condamner les gardiens. Sur le premier but du Maroc, la
responsabilité est partagée. On a beau le répéter à longueur
d'entraînement, tous les joueurs doivent se sentir concernés par le
ballon. Sur l'action de ce but, il n'y a qu'un Marocain qui réagit et
nous, nous le regardons...



Avez-vous l'intention de procéder à de nouveaux essais de joueurs au
cours des matches amicaux qui vous séparent désormais de l'Euro ?


Je ne vais pas ouvrir la porte juste pour l'ouvrir. S'il y a de
nouveaux prétendants à l'équipe de France, il faudra qu'il frappent
fort. Maintenant, une sélection n'est jamais définitive. Aux joueurs de
me montrer leurs ambitions et ce dont ils sont capables.



La France peut-elle encore être tête de série à l'Euro selon vous ?

Je vois mal l'Italie ne pas gagner contres les Iles Féroé, alors
franchement, non. A priori, les Italiens vont terminer devant nous
cette phase de qualifications et vont hériter du titre de dernière tête
de série avec l'Autriche, la Suisse et la Grèce. Ce n'est pas à moi de
vous dire que c'est sans doute un mal pour un bien mais j'ai mon idée
sur la question... Disons que ça ne me contrarie pas que la France ne
soit pas tête de série à l'Euro 2008.



"On est dans la situation dans laquelle était Aimé Jacquet en 1996"



On dit souvent que l'Euro est plus difficile encore que la Coupe du monde. Est-ce votre avis ?

Je pense en effet que c'est le cas. Il y a moins d'équipes donc le
niveau est forcément resserré. On peut le constater à chaque
Championnat d'Europe. Et puis c'est une compétition relativement courte
dans le temps. Du coup, il faut immédiatement être dedans car les
premiers faux-pas ne se rattrapent généralement pas.



Est-ce que vous vous êtes fixé un rendez-vous comme en 2006 ?

La Coupe du Monde n'était pas un objectif, mais une prévision.
L'objectif reste toujours la finale, pour toutes les équipes.
L'objectif, c'est d'aller au bout. On y est. Désormais, il faut faire
le mieux possible pour construire quelque chose pour être performant
là-bas, et après...



Souhaiteriez-vous retrouver l'Italie à l'Euro ?

Non. Le Luxembourg. Si j'avais le choix, au premier tour je prendrais
le Luxembourg, le Liechtenstein et Andorre. En demi-finale San Marin et
en finale, celui qui reste. Je pense que les autres disent la même
choix.



Plutôt défensive en 2006, la ligne directrice des Bleus peut-elle évoluer pour l'Euro 2008 ?

Je crois savoir que nous ne sommes pas à plaindre offensivement, non ?
Mon idée est simple: on ne joue pas pour défendre mais une équipe
équilibrée est une équipe qui sait défendre pour préparer ses
offensives. C'est la base. Pour porter le danger dans le camp adverse,
il faut d'abord récupérer le ballon.



Est-ce qu'une page entre la nouvelle et l'ancienne génération va se tourner à l'occasion de l'Euro 2008 ?

On est dans la situation dans laquelle était Aimé Jacquet en 1996.Quand
il parlait de 1998, il disait qu'il fallait absolument se qualifier
pour l'Euro 96 pour faire une bonne Coupe du Monde 98. Je dis un peu la
même chose. Il y a beaucoup de nouveaux joueurs qui arrivent et sentent
le parfum d'une grande compétition. Pour cela il faut que les anciens
soient toujours là pour les encadrer. Les amener, mais pas leur laisser
la place sous prétexte qu'ils sont jeunes. C'est le travail des
anciens. Il faut qu'ils tiennent le plus longtemps possible pour que
les autres aient la force de les écarter. C'est ce qui fera leur force
dans les années à venir.



On a le sentiment que l'Euro 2008 représente pour vous une simple étape avant le Mondial 2010 ?

Ce n'est pas seulement ça mais c'est aussi ça. Cet Euro doit nous
servir de rampe de lancement pour 2010. Avec cette nouvelle génération
qui débarque et qui cherche aujourd'hui à se faire une place, il est
important de se construire dès aujourd'hui. Encore une fois, nous
sommes à peu près dans la même configuration que 1996-1998.
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