Résumé du match Bien que privés de
Patrick Vieira et
Thierry Henry, l’équipe de France a assuré l’essentiel en s’imposant grâce à deux buts de
Franck Ribéry (58e) et
Nicolas Anelka(71e). Dans un contexte peu évident, les hommes de Raymond Domenech ont
su tirer leur épingle du jeu face à des Ukrainiens qui n’en
produisaient pas beaucoup. Ils occupent désormais seuls la tête du
groupe B devant l’Italie qui a vaincu dans la douleur les Iles Féroé
(2-1).
La malédiction du mois de juin, qui a coûté tant de points à l’équipe
de France dans ces phases éliminatoires de compétitions
internationales, ne s’est pas manifesté ce samedi au Stade de France.
Opposé à un adversaire qui avait l’intention de leur concéder un
minimum d’occasions, les Bleus n’ont pas vraiment briller
collectivement. Mais ils ont su trouvé la faille sur deux inspirations
du genre de celles qui vous sauvent dans une rencontre internationale
qui intervient une à trois semaines après la fin de la majorité
championnat européens.
Remember CasillasAlors que la solution aurait pu, ou dû, arriver des côtés, elle est
donc venue de l’axe sur deux ballons qui ont surpris l’arrière garde
ukrainienne. Le premier, signée
Claude Makelele,
trouvait Ribéry dans le dos de la défense centrale qui se jouait de
Shovkovsky comme il fit avec Casillas en huitièmes de finale de la
Coupe du Monde 2006. Le second, œuvre de Florent Malouda, croisait lui
la route d’Anelka qui effaçait Roussol d’un coup du sombrero, là où
d’autres auraient frapper en première intention, avant de battre le
gardien ukrainien du gauche.
Hold up ratéDis comme ça, on pourrait croire que l’équipe de France s’est baladée
face au quart de finaliste du Mondial allemand. Ce serait omettre le
fait que les Bleus se sont procurés très peu de situations dangereuses
jusqu’à la pause, face à une formation privée de ses sars offensives
(Shevchenko, Rebrov, Milevsky) et entièrement dévouée au tâches
défensives à l’exception du remuant Andriy Voronin, qu’on verra la
saison prochaine sous le maillot de Liverpool. Le piège était là,
tendu, et aurait pu parfaitement fonctionner.
La route est longueMalgré l’absence de deux de ces pièces maîtresses, Vieira et Henry,
l’équipe de France a donc su rester sereine et se montrer plutôt
patiente. Ses individualités ont fait le reste pour obtenir une
victoire pour le moins précieuse dans la cours à la qualification pour
l’Euro 2008. Seule en tête de son groupe, elle doit maintenant
confirmer sa place de leader face à la Georgie, mercredi au Stade
l’Abbé Deschamps avant de se rendre en Italie et de recevoir l’Ecosse
en septembre prochain.
Source :
foot.fluctuat.net